D'abord comment va la blessure ?
Quentin Merlin : Ça va très bien, la blessure à l’adducteur droit se remet plutôt bien, aujourd’hui (mardi) j’ai fait ma première séance individuelle sur le terrain, j’ai de bonnes sensation, pas de douleur. Maintenant, on va essayer de reprendre petit à petit pour être en forme à la reprise du championnat.
Pour samedi, ce sera trop juste ?
Ce sera sûrement trop juste après je ne sais pas, on est en début de semaine pour l’instant, j’ai de bonnes sensations, des bons retours sur mon corps. Les retours sont positifs. Mais il ne faut pas trop s’emballer, j’ai encore la tête à l’année dernière où j’ai connu ça, donc il ne faut pas refaire les mêmes erreurs et reprendre petit à petit.
Vous enchaînez 4 matchs sans victoire avec un calendrier à venir difficile, comment expliques-tu ce passage à vide ?
Il n’y a pas vraiment d’explications à ça, je pense que dans toute saison, il y a des passages à vide, des passages au top. Et là, on est dans un passage assez compliqué, mais l’équipe reste soudée, l’équipe reste ensemble, unie. Ce n'est pas parce qu’on a des mauvais résultats qu’un doit commencer à créer des conflits, des réactions négatives. Il n’y a que des réactions positives pour le moment. On analyse beaucoup nos matchs pour ne pas refaire nos erreurs. Après, c’est sûr qu’on a un calendrier qui est très dur, avec Nice et Paris, mais c’est souvent des matchs comme ça où tu peux retrouver ce que tu as fait avant. C’est un match le samedi soir, le stade sera en explosion. C’est un contexte de match où quelque chose de beau peut sortir.
Nice, c’est un adversaire difficile à jouer, c’est la meilleure défense du championnat, comment il faut appréhender ce match selon toi ?
Je regarde beaucoup de matchs, et Nice, c’est une équipe très patiente. Ils accélèrent quand ils voient un espace libre. C’est à nous de rester, peut-être, bien en bloc pour ne pas laisser d’espaces libres et à nous d’être patients. Après, ce sera au coach de trouver la bonne tactique.
Vous avez alterné entre une défense à quatre et une défense à cinq depuis le début de saison, il y a un dispositif où tu te sens plus à l'aise ?
Dans chaque système, il y a des avantages et des inconvénients. À quatre, je touche beaucoup plus le ballon, puisque je suis plus bas et je joue face au jeu. A contrario, je suis plus en difficulté défensivement puisqu’on est moins nombreux derrière. À cinq, je suis plus offensif, mais je touche moins de ballon. Il faut que je me place entre les lignes sur le côté et des fois, c’est un peu plus compliqué de me trouver.
Tu te sens plus à l’aise à quatre ?
Oui et non, parce que comme je l’ai dit, il y a des inconvénients. Mais j’aime beaucoup toucher le ballon ça me met en confiance. Et je sais qu’à quatre, je touche des ballons. Après, à cinq, tu peux aussi toucher des ballons, il faut être intelligent et trouver des zones libres. C’est aussi lié au contexte de match.
Tu es milieu de terrain de formation. En vue des prochains JO, je crois que c’est aussi une demande de ta part, tu joues maintenant latéral gauche. Rejouer dans l’axe tu l’envisages ?
Je me sens vraiment latéral gauche. J’ai pris goût à défendre, à m’orienter pour être proche de l’adversaire. J’ai encore en tête que je suis milieu de terrain. Après, j’ai toujours été polyvalent dans ma jeunesse. Si le coach a besoin de moi offensivement pour être plus haut, aucun problème. Je ne m’interdis rien, je suis à la disposition du coach. Je ne suis pas là à dire que je ne veux jouer que là et pas ailleurs (sic : latéral gauche). Je suis comme dans la vraie vie : ouvert à la discussion, à l’apprentissage de nouveau poste. Tout coach aime bien avoir des joueurs polyvalents pour tenter différentes associations. Moi aussi, ça peut me servir pour la suite.
Avec ton bon début de saison et tes prestations en équipe de France espoirs, ta cote augmente. Tu te vois continuer ton évolution ici, à Nantes?
Oui, je me sens très bien ici. J’ai la chance de jouer dans mon club formateur où je m’entends très bien avec tout le monde. J’ai la chance aussi d’avoir ma famille et mes amis qui sont très proches de moi. C’est une force que tout le monde n’a pas la chance d’avoir. Commencer une carrière proche de sa famille, c’est rare. On va continuer la saison et après, on verra la suite. Mais pour le moment, je me sens très bien ici.
Il y'a des championnats que tu regardes particulièrement depuis que tu es petit ?
Oui, la Premier League est très réputée. J’ai toujours aimé ce championnat. Il y a de grandes équipes, de grands joueurs… Après, le championnat espagnol, je m’y suis beaucoup intéressé quand j’ai commencé le foot. C’est un championnat qui me correspond. Des joueurs qui jouent au ballon, qui ne sont pas dans le combat physique et qui sont très intelligents. C’est un championnat que j’ai pris goût à regarder et à apprécier.
Pour finir, tu bénéficies d’un gros soutien des supporters à Nantes...
C’est un soutien qui me touche et je le ressens. Ma famille le ressent encore plus que moi quand je suis sur le terrain où je peux faire abstraction. Je me souviens d’un match où je sors et je dois faire le tour du terrain. J’applaudis et tout le stade se lève. C’est des souvenirs et des moments qui resteront gravés. Je vois l’amour du public, ils sont toujours là derrière moi, à ne pas me critiquer, à nous accompagner. J’essaie de leur rendre la pareille quand je sors dans le centre-ville de Nantes ou même après les matchs. Quand on me demande des photos ou de discuter, j’essaie toujours de donner mon amour pour eux. Ils sont acteurs du stade et du match. Je les remercie énormément de l’amour qu'ils me donnent à moi et qu’ils donnent à l’équipe. Parce qu’il n’y a pas seulement à moi qu’ils sont aussi attachés. C’est aussi au club.
C’est quelque chose qui peut jouer dans ta réflexion pour la suite, ce soutien des supporters ?
Oui, forcément. Des supporters, quand ils sont derrière toi et qu’ils ne te lâchent pas, quand ils sont aussi attentionnés, c’est sûr que ça rentre dans la réflexion. Après, il faut aussi penser à la suite de sa carrière. Maintenant, c’est sûr qu’avoir des supporters comme à Nantes, c’est rare. C’est un groupe de supporters qui est incroyable. Pour moi, il n’y a pas mieux.
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