L’été 2025 au parc animalier de Sainte-Croix

Entre les naissances, les anniversaires et toutes les nouvelles installations, l’activité ne s’arrête jamais au parc animalier de Sainte-Croix.
Sur les 130 hectares nature préservée où évoluent 1 500 animaux de 130 espèces différentes, un tout nouvel univers sera à découvrir à partir de mi-août : la ferme des vents. Il s’agit d’un espace de 2 hectares où vivra une quinzaine d’espèces domestiques. « On va retrouver une jument avec son poulain, des vaches, des cochons, les chèvres lorraines, plusieurs races de poules, ou encore des lapins. L’objectif est de parler d’agroécologie, c’est-à-dire d’agriculture qui respecte la nature, à travers l’amusement et le jeu. », raconte Mandy Schmitt, responsable communication au parc. Des animations pour découvrir le « super pouvoir » des animaux de la ferme seront proposées notamment pour les plus jeunes. Environ 300 mètres plus loin, une zone maraîchère de 17 hectares complètera l’espace. « On a planté des arbres fruitiers, des légumes et des petits fruits. L’objectif est que, d’ici l’année prochaine, toutes les récoltes servent à alimenter les restaurants du parc. ». Les visiteurs pourront ainsi bénéficier de produits frais bio, issu d’un circuit ultra court.

Plusieurs naissances ont également fait le bonheur des soigneurs au printemps dernier. C’était le cas des chèvres ou des chiens de prairie. Pour la première fois, un bébé alpagua est né. Du côté des loups gris d’Europe, 7 louveteaux ont vu le jour. « Ils sont particulièrement actifs les journées grisâtres », confie Mandy Schmitt. Cette grosse portée s’ajoute à celle de l’année dernière où 2 loups étaient nés. Les espaces ont donc été repensés et leur territoire agrandi début juillet. « Il est quasiment doublé pour le bien-être de toute la meute et pour favoriser le développement de comportements sociaux et instinctifs », détaille la responsable communication du parc.

Si plusieurs expériences nature sont proposées tout au long de l’année, l’été peut être propice pour découvrir l’expédition sauvage en safari train. « Pendant 45 minutes, on embarque à la découverte de la faune européenne du parc. On est accompagné d’un guide nature qui va raconter pleins d’anecdotes sur les animaux et expliquer comment ils fonctionnent. La particularité c’est qu’on va pouvoir pénétrer dans la réserve naturelle du parc à laquelle on n’a pas accès à pied », explique Mandy Schmitt. Les visiteurs pourront ainsi observer d’un autre point de vue les bisons d’Europe ou encore les chevaux de Przewalski.

Les espaces ont également évolué pour mieux accueillir les enfants. C’est le cas du « voyage de Néo » qui existait depuis une dizaine d’année et qui est devenu « le monde de Néo ». Une aire de jeux avec des ponts suspendus ou des toboggans. On y retrouve aussi des anecdotes sur la biodiversité adaptés aux plus petits.

A deux pas, la chèvrerie a toujours beaucoup de succès. L’enclos d’immersion permet aux jeunes (mais également aux adultes !) d’aller au contact direct des animaux. Ils peuvent ainsi les caresser ou encore les brosser.

L’année 2025 marquera également l’inauguration de « L’école de la nature Gérald Singer » à la fin du mois de septembre. Elle sera installée dans la maison d’Yvonne, un bâtiment remonté pièces par pièces au parc. On y retrouvera des salles de classe, des salles de séminaires ou encore un laboratoire de sciences naturelles et un espace d’exposition. Il accueillera notamment les scolaires tout au long de l’année. Un évènement qui s’ajoutera à un week-end festif organisé pour les 45 ans du parc ou encore à la période du brame du cerf qui débutera mi-septembre.