Un week-end de trois jours c'est un peu comme des mini vacances sans toucher à votre stock de congés. Un cadeau de la République qu'on prend avec plaisir et pour lequel on consacre le lundi à pas grand chose. Surtout le lundi de Pâques. En effet, le dimanche a été passé courbé en deux pour tenter de trouver du chocolat et faire plaisir aux petits, avant de s'en envoyer par centaines de grammes (et on arrive vite au kilo), après l'agneau-flageolets de maman ou mamie en comatant devant la télé. Ce lundi est donc une sorte de lendemain de Noël en mars, avec ses petites contrariétés mais surtout le kiff immense de pouvoir faire du lundi, ce pire jour de la semaine, une journée dédiée à la digestion et la désintoxication de cette drogue sucrée que l'on aime tant.
Alors certes on a oublié de le désactiver la veille, mais le vrai plaisir parfois c'est d'être réveiller par un réveil qu'on a ensuite le droit de fracasser avant de se recoucher jusqu'à midi.
Le sucre est plus addictif que la drogue selon plusieurs études scientifiques. Si en plus il est intégré à du chocolat, vous faîtes passer Winnie l'ourson pour un ascète au régime.
Pépère vous allez vous asseoir sur le canapé pour glander quand une sensation bizarre se passe au niveau de vos fesses. Cette trace marron, résistante... Ouf, c'est un chocolat qui traînait entre deux coussins.
Il faut dire qu'une poule, une cloche, l'équivalent d'un plateau d’œufs, c'est un peu trop. Et c'était avant de commencer la chasse dans le jardin. Il est temps de faire une pause, et d'attaquer l'agneau pascal.
Vers 16h, une fois que vous avez digéré le chocolat de la veille et que vous avez nettoyé votre foie à la tisane, vous allez vous acheter une petite soupe à la supérette du coin. Quand soudain... Moins 50% ça ne se refuse pas.
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