Karel interpelle le Doc:
- C'est toi,
Doc, qui nous a dit que quand on se masturbait, c'était parce qu'on avait des
céphalées…
- C'est ça, ça s'appelle la "céphalée orgamisque", c'est le mal de tête au moment du rapport sexuel ou du coït.
Puis le Doc demande à Guillaume, 15 ans, qui a appelé justement pour ce problème:
- Ça se passe quand, toi?
- Quand j'éjacule.
Comme l'explique le Doc, le mal de tête lié à l'orgasme est appelé céphalée coïtale ou "céphalée orgasmique". Ce symptôme serait trois à quatre fois plus courant chez les hommes que chez les femmes et toucherait environ 1% de la population.
La "céphalée" sexuelle, qui signifie tout simplement mal de tête, s'explique par un afflux de sang très important qui va provoquer des spasmes au niveau des artères du cerveau. C'est une douleur qui part du bas du crâne pour remonter vers le devant de la tête et le dessous des yeux. Plus ou moins violente selon la situation, elle peut s’intensifier à cause de l’excitation ou des préliminaires. C'est ce qu'on appelle une douleur "sourde". Mais elle peut également être qualifiée "d'explosive". Dans ce cas, la douleur sera soudaine et plus forte au moment de l’orgasme.
Autre cas: il peut
s'agir d'une céphalée "posturale". Là, la douleur va survenir après
le coït. Pour certains hommes, la douleur est telle qu'elle en arrive à
provoquer l'évanouissement! En tous les cas, sachez que ce phénomène est
passager. Si ça vous arrive, ne vous inquiétez pas! Ça passera comme c'est
arrivé.
Le remède idéal pour enrayer le mal de tête serait justement… le sexe! Si certaines personnes se plaignent de maux de tête durant l'orgasme, des neurologues allemands ont découvert que le sexe aurait plutôt des propriétés analgésiques (qui atténuent la douleur). Cela concernerait deux personnes sur trois. D'après les experts, la production massive d’endorphines permettrait de soulager les maux de tête. Sans compter une circulation plus rapide et plus dispersée du sang.
Le sexe serait donc bon pour la tête! C'est quand même plus agréable qu'un cachet, non?! Le célèbre prétexte: "Pas ce soir, chéri(e), j'ai la migraine", n'aurait donc plus lieu d'être. Au contraire! Toutefois, les neurologues précisent que cet effet est de courte durée (ce qui explique que certaines personnes ressentent à nouveau la douleur à la fin du rapport) et qu'une personne sur trois voit ses symptômes s'aggraver. Voilà, ce qui sauverait l'excuse de justesse!
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