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Un mapping est projeté en continu sur la façade de la cathédrale Saint-Etienne
Crédit : Sarah Cotton
La 9ème édition du festival international Constellations transforme la ville en véritable musée à ciel ouvert. 28 œuvres dont 21 créations sont disséminées partout en ville. Au total 24 lieux ont été investis par 42 artistes.
Les métamorphoses artificielles sont le thème cette année. «Les métamorphoses sont intéressantes car elles sont naturelles - on peut penser par exemple à la chrysalide avec la chenille qui devient papillon - mais le numérique nous permet un certain nombre de nouveautés notamment artistiques », explique Patrick Thil, adjoint au maire en charge de la culture.
Deux parcours artistiques sont à découvrir. Le premier, « Pierres numériques », propose de (re)découvrir la ville et son patrimoine à travers des installations lumineuses, des scénographies laser ou encore des projections architecturales numériques.
On retrouve comme chaque année, un mapping sur la façade de la cathédrale Saint-Etienne tous les jeudi, vendredi et samedi soir. « Nous revenons à long mapping de 14 minutes [...] sur le thème des planètes », précise l'adjoint.
Cinq autres mappings seront également à découvrir au cloître des Trinitaires où un concours a été lancé. « On a eu plus de 20 propositions internationales. Il y a un premier tri qui a été fait par les commissaires d'exposition avec quelques experts […] nous avons ensuite choisi 5 mappings de genre très différents », raconte Patrick Thil. Le public est invité à voter pour son spectacle préféré. Le gagnant remportera un chèque de 5 000 euros.
Le public peut voter pour son mapping préféré dans le cloître des Trinitaires
Crédit : Sarah Cotton
Le second parcours intitulé « Art urbain » met lui à l'honneur le street art. Parmi les œuvres choisies, « All Water » de l'artiste lorraine Vanessa Steiner est à admirer boulevard Poincaré. Les contremarches de l'escalier du square Boufflers sont « pixellisées » et donne une impression de cascade pour faire référence à l'eau.
Il y a aussi l'illusion d'optique « Room -1 » de Boris Tellegen à découvrir sous le pont, boulevard Maginot. Du côté de la rue de l'Abreuvoir, une fresque murale monumentale en anamorphose sur près de 150m² joue sur notre perception de la réalité.
Certaines œuvres hybrides comme « Métamorphose » installée porte des Allemands, auront du sens le jour, comme la nuit. « C'est une réflexion qui part de l'artisanat d'art et notamment des travaux en crochet ou en tricot. L'idée est de considérer que le fil est un fil de lumière. », détaille l'adjoint Patrick Thil. Les fils blancs et puissants de jour, prennent une tout autre coloration de nuit.
Au delà de l'aspect purement esthétique, ces œuvres visent également à sensibiliser et à provoquer la réflexion chez les spectateurs notamment en ce qui concerne notre rapport à l'environnement ou à l'évolution technologique. « On est toujours interrogatifs sur l'avenir de la planète […] donc on essaie de faire en sorte que le regard soit porté sur ces réalités du monde d'aujourd'hui », concède Patrick Thil.
Des réflexions qui peuvent être menées (ou non) jusqu'au 29 août.
Toutes les infos : constellations-metz.fr
Interview Constellations Metz 2025
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