Une dernière virée pour Indy. L'archéologue reprend du service, 15 ans après une aventure mitigée dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Harrison Ford fait ses adieux, dans ce 5e volet, baptisé Indiana Jones et le cadran de la destinée, au personnage mythique créé par George Lucas (Star Wars) et mis en scène par Steven Spielberg.
Conscient de l'attente lourde qui entoure cet ultime épisode, l'acteur, aujourd'hui âgé de 80 ans, espère faire vibrer une toute dernière fois les fans de la première heure. Pari réussi ? Oui, sans aucun doute possible. Ce 5e film est incontestablement l'un des plus poignants de la saga. Et pour cause, on retrouve un Harrison Ford fatigué par le temps qui assume clairement son âge et en joue parfois avec humour.
On retrouve tous les ingrédients d'un grand film d'aventure. Présenté lors de la 76e édition du Festival de Cannes, le long-métrage, réalisé par James Mangold, a créé l'événement. On vous explique pourquoi le film est une belle réussite.
Indy reprend du service. Alors sur le point de savourer sa retraite d'enseignant au Hunter College de New York, Indiana Jones se retrouve embarqué dans une aventure palpitante qui va lui demander beaucoup d'effort. Accompagné de nouveaux personnages, l'archéologue le plus célèbre de la planète se retrouve confronté à une menace nazie. L'ancien proche d'Hitler, Jürgen Voller (interprété par Mads Mikkelsen), vieil ennemi de Indiana Jones - qui travaille maintenant comme physicien dans le programme spatial américain - est à la recherche d'un artefact qui pourrait changer le cours de l'histoire. Bien décidé à récupérer l'objet avant lui, Indy va alors voyager pour mettre les mains dessus.
Entre course-poursuite à tuk-tuk dans les rues marocaines, bagarre sur un train de marchandise, fusillade en pleine mer, et course à cheval dans le métro new-yorkais sur fond de musique iconique signée John Williams, Indiana Jones et le cadran de la destinée réserve de beaux moments, aussi intenses que ceux des précédents films. Notamment grâce à la réalisation soignée (proche de celle de Steven Spielberg), mais aussi la performance de Harrison Ford.
Indy a vieilli. L'archéologue incarné par Harrison Ford n'est plus aussi en forme qu'avant, et plutôt que d'essayer de cacher l'âge avancé de son personnage (comme ce fut le cas dans les récents Star Wars), Lucasfilm a souhaité en jouer avec malice. En effet, cet ultime volet parvient à offrir de jolis moments, notamment grâce à ses scènes mettant en avant un Indiana Jones rajeuni numériquement (qu'on découvre dans une scène d'intro époustouflante de 20 min) et un Indiana Jones plus vieux qui n'hésite pas à montrer qu'il n'a plus l'âge pour certaines cascades périlleuses. Le temps qui passe fait clairement partie des thèmes du film. La nostalgie nous emporte quand on découvre le Harrison Ford jeune et fougueux, prêt à en découdre avec les nazis.
Il est à noter que la performance de Mads Mikkelsen est à saluer. Il faut dire que l'incarnation du grand méchant n'a jamais été grandement difficile pour lui. Froid, antipathique et avide de pouvoir, son personnage de Jürgen Voller est l'un des aspects les plus réussis du film. Tout comme l'interprétation de Phoebe Waller-Bridge. La jeune femme incarne avec brio Helena Show.
Grâce à sa réalisation aussi bonne que son casting et son histoire, Indiana Jones et le cadran de la destinée parvient à nous emporter avec émotion dans cette dernière aventure. Malgré un final peu exaltant (légèrement décevant par rapport à notre attente), le film saura aisément combler les fans de la première heure.
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